Archives de la catégorie ‘Au gré des lectures’

de Juliette Oury

Un premier roman érotico-grastronomique audacieux et délicieux !

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Hillbilly, Tome 1

Publié: 29 décembre 2022 dans Au gré des lectures
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d’Eric Powell

Vous connaissez ma passion pour Eric Powell, ses dessins si particulier et son humour si noir. Après l’épopée du Goon (pas finie ?) Voici un nouveau héros, une nouvelle saga. Rondel, vagabond aveugle et justicier (Zatoichi, vous connaissez ?) vous sa vie à la destruction des sorcières et autres créatures magiques, accompagné de sa fidèle compagne Lucille, une ourse qui parle.

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Lectures estivales

Publié: 16 septembre 2022 dans Au gré des lectures

L’été on profite du temps pour s’abreuver de mots et dépeupler la pile des livres en retard…

Si ça saigne

de Stephen King. Quatre nouvelles qui se lisent comme du petit lait ; une histoire de fantôme plutôt réussie ; une suite de l’Outsider et de Mr Mercedes ; une histoire courte qui fait penser à un épisode de la Quatrième Dimension ; et enfin une histoire dont le thème est cher à l’auteur : l’angoisse de la page blanche.

Rien à dire, passe agréablement son temps.

Mémoire de crimes

de Nicole Gonthier, dont on avait déjà apprécié « Sortilège Meurtrier« . Où l’on retrouve le prévôt Arthaud de Varey aux prises avec un cold case – et oui, à l’époque déjà, sur fond de conflit politique et complots en tout genre. Prenez des notes car à cette époque, c’était pas simple !

Les Annales du Disque-Monde, Tome 34 : Coup de tabac

de feu Terry Pratchett. Sombre, tellement sombre qu’on le croirait écrit par quelqu’un d’autre ! Quand le commissaire Vimaire prend des vacances, ce n’est pas de tout repos, pour lui comme pour les malfrats en tous genres. Alors quand il croise la route d’un crime abominable, Justice l’assaille et il n’aura de cesse de la rendre (la justice).

Alors, oui, le style est tellement différents des précédents (Monnayé, Timbré) qu’on se demande s’il n’y a pas une autre patte à l’écriture…

de Nicole Gonthier. Une enquête d’Arthaud de Varey.

Découvert au hasard des pérégrinations culturelles dans ma petite librairie Colibris et autographié par l’autrice !, me voilà lancé dans des aventures moyenâgeuses dans un Lyon partagé entre l’Empire et le Royaume, déchiré entre les royalistes et les partisans du Dauphin et suivant l’enquête du prévôt Arthaud de Varey, entre l’inspecteur et le magistrat, suite à la mort mystérieuse du recteur de l’Hôpital du pont du Rhône. Entre intrigues politiques, superstitions et foi ébranlée, et roman policier, les intrigues s’entremêlent pour se dénouer intelligemment.

Si le personnage d’Arthaud est un poil trop lisse à mon goût – il manque peut-être de quelques défauts, si ce n’est la précipitation due à sa jeunesse, on se laisse porter au fil des rues empuanties de la capitale des Gaules, carrefour commercial incontournable tiraillé entre deux pouvoirs et on prend plaisir à lire une intrigue solide et bien menée.

Heureuse découverte donc que cette romancière que je suivrai avec plaisir dans les prochaines aventures !

de Jean-Pierre Chiron

8e roman de Jean-Pierre Chiron, et nouvelle enquête de Lou Grimaud, capitaine au sang-froid à la PJ de Lyon, mêlant mafia des banlieues et réfugiés sans-papiers.

Le style incisif de Jean-Pierre (tu permets que je t’appelle Jipé ?), les poésies et chants des réfugiés somaliens comme des parenthèses enchantées au milieu du gris délabré des tours de Vénissieux (que j’ai bien connues pour y avoir vécu vingt ans – même si Minguettes et Darnaise ont bien changé depuis !), la noirceur des propos (La mort d’un pompier dans l’exercice de ses fonctions, le terrorisme, le vécu au quotidien des quartiers mal famés, que ce soit Vénissieux, Marseille ou Saint-Denis) font de ce roman l’un des plus sombres de son catalogue.

L’un des romans qui m’a aussi personnellement le plus touché, de par la proximité des lieux – mais ceci est une réflexion toute personnelle.

On a le sentiment que la colère de la protagoniste est un reflet de celle ressentie par l’auteur au regard de ce type de situation – l’impuissance parfois du bras justicier face à la toute puissance des bandes organisées, la souffrance des exilés.

Malgré tout, ce style aux phrases très courtes, la manière dont Lou Grimaud mène son enquête, ne réussissent malheureusement pas à me projeter au fil de l’aventure – me laissant sur le bas-côté, en spectateur.

Plus d’info sur le site de Jean-Pierre Chiron, romancier.

d’après Todd McFarlane.

Scénarisée par Steve Niles à qui l’on doit notamment 30 Days of Nights et The October Faction (adapté en série sur Netflix), mise en images cauchemardesques par Ashley Wood, mêlant peinture à l’huile et créations numériques, tout comme Bill Sienkiewicz, et par le trait nerveux de Ben Templesmith, l’intégrale du Hellspawn ne s’adresse pas aux néophytes. Il faut connaître l’univers du Spawn, ses personnages, sa génèse pour pouvoir suivre l’histoire.

Si visuellement c’est une vraie claque de noirceur, le scénario est passablement dilué pour tenir le temps des 400 pages du roman graphique et tourne court dans le final.

Quel dommage !

Métro 2033

Publié: 27 janvier 2022 dans Au gré des lectures
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de Dmitri Glukhovski

Ils étaient seuls… ou pas.

Un roman culte qui a donné lieu à adaptation vidéoludique, et des suites (Metro 2034 et Metro 2035), lu par curiosité. Mon dieu que c’est mal écrit. Se présentant comme un récit de survivants réfugiés dans le métro moscovite après un assaut nucléaire, on suit les pérégrinations du jeune Artyom d’une station à l’autre pour trouver des réponses à ses questions. Les dites stations étant regroupées en faction, qui d’extrême-droite, qui prônant des thèses évolutionnistes… Entre les radiations mortelles, les créatures mutantes et les personnages haut en couleur rencontrés par Artyom, on aurait pu espérer un poil plus d’action ou du moins un suspens plus intense.

Au lieu de cela, on attend, sans trop comprendre le quoi et le qu’est-ce.

Bref, vous l’aurez compris, moi déçu. Je vais me mettre au jeu tiens.

La Couronne du Berger

Publié: 27 novembre 2021 dans Au gré des lectures
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de Terry Pratchett (cycle Tiphaine Patraque)

Dernier récit paru à la mort de son auteur, récit de transmission avec le décès du personnage emblématique de Mémé Ciredutemps, au ton beaucoup plus sombre et posé que les derniers récits des annales du Disque-Monde, La Couronne du Berger peut être considéré comme le roman de clôture du cycle de Tiphaine Patraque, sorcière du Causse, puisque l’héritière de Terry Pratchett a assuré qu’il n’y aurait pas de textes apocryphes ni de suite par d’autres auteurs (mais il ne faut jamais dire jamais…)

Les romans qui suivent Tiphaine Patraque ont toujours été plus graves – mais pas trop quand même, que les Annales ; cependant l’on retrouve le goût de Pratchett pour l’absurde et les fausses moqueries sur la magie. Ses livres contiennent toujours une part de sagesse autobiographique ou de satyre sociale.

Cependant, il n’y a pas à dire, le « CHU PAS MORTE » de Mémé Ciredutemps nous manquera.

de Daniel Keyes

Un des plus beaux romans qu’il m’ait été donné de lire depuis belle lurette (même s’il n’est pas de première jeunesse) !

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de Gerard Way

Première digression sur l’univers de l’Umbrella Academy popularisée par Netflix et tout droit sortie de l’imagination du chanteur de My Chemical Romance, Gerard Way, « Tu Pues la Mort! » nous convie à suivre le personnage de Klaus aka Numéro 4, si bien interprété par Robert Sheehan (que l’on a vu aussi dans la série Misfits, dans un rôle pas moins barré, mais aussi dans des échecs cinématographiques tels que The Mortal Instruments, ou Mortal Engines), dont les pouvoirs sur papier sont bien plus impressionnants car l’écran (on le voit notamment léviter sans effort) dans les arcanes d’un Hollywood encore plus barré, à la recherche de psychotropes et aux prises avec des vampires, des chimpanzés chefs de la pègre, et une ancienne star du cinématographe sur le retour.

Un réel plaisir à lire ce roman graphique qui n’a rien à envier en terme de nawak à The Goon, en version un peu plus « tout public ». On n’est pas non plus dans Las Vegas Parano en terme de défonce.

Plaisir complété par le beau travail de « bonuses » compilé par les éditions Delcourt (couvertures alternatives, travail sur les personnages, texte introductif…)