Articles Tagués ‘death metal’

Quand on vient de Christchurch en Nouvelle-Zélande, est-on condamné à chanter du gospel ? Foutre Diable non ! Organectomy nous le prouve avec ce clou sous l’ongle !

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Que voilà une bien belle salle que cette MJC de Rillieux La Pape, et qui accueille le fromage râpé sur le gratin du gros son qui tâche !

Le concert commence ce soir là avec les kiwis d’Organectomy pour un brutal death de bon aloi, qui n’oublie pas d’être mélodieux. Un growl qui sait se moduler, des percus au poil, guitare et basse au diapason, que demander de plus. Même si la salle n’est que peu remplie, la température monte déjà d’un cran. Bon, je les classe dans mes chouchous du genre avec Cryptopsy, Cytotoxin et Cattle Decapitation (qui fleurte entre deathgrind et brutal death)

La soirée se poursuit avec les ceusses pour lesquels je m’étais déplacé, curieux de voir la « nouvelle » révélation death, j’ai nommé l’innommable Sanguisugabogg. Avec un chanteur qui ressemble à Zach Galifianakis (avec des tatouages, et moins bonhomme), qui a des bras comme des jambons, on est sur du bon gros death qui tâche, sans concession et sans effet. Sympathique final ou le public est invité à monter sur scène pour un joyeux bordel !

La seconde surprise vient avec Enterprise Earth, qui étrenne son nouveau chanteur, un Tom Selleck aux cheveux longs qui nous étonnera par la diversité de son chant. Le guitariste offrira un chouette set. Un deathcore puissant et mélodique, à suivre.

Arrive enfin le groupe tant attendu, les papys du death, les Suffocation qu’on ne présente plus. On aura les yeux rivés sur Terrance Hobbs qui reste la mascotte du groupe, et on appréciera la sympathie du nouveau chanteur, arrivé en 2019. Un growl moins caverneux, plus « standard » que Frank Mullen. Les titres s’enchaîneront dans la sueur et le sang, la machinerie parfaitement huilée, avec des participations impromptues des growlers des précédents groupes qui affichent une franche sympathie.

Une soirée sous le signe du saignement de tympan, mais qui fait du bien par où ça passe !

Mais, franchement, ces gens qui ne profitent pas du concert et passe leur soirée à filmer, ça m’énerve !

Leur actualité

OrganectomyNail Below Nail (2022) • SanguisugaboggHomicidal Ecstasy (2023) • Enterprise EarthDeath: An Anthology (2024) • SuffocationHymns from the Apocrypha (2023)

(Moi, perso, j’ai l’édition noire)

L’arrivée d’un nouveau Behemoth c’est comme l’arrivée d’un nouveau Slipknot. La bande à Nergal est tellement sous le feu des projecteurs, quasiment « people » qu’on pourrait craindre qu’ils ne s’assoient sur leur popularité et leur côté « bankable » pour nous ressortir un troisième The Satanist (exceptionnel album, s’il en est – et je dis troisième car pour moi I Loved You at Your Darkest ressemble furieusement au petit frère du susdit sataniste.)

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Alors, oui, j’ai complètement oublié de parler de Formulas Fatal to the Flesh qui fait partie de mon top 3 des albums de l’Ange Morbide. Donc voilà. Parlons donc de ces « Portes de l’Anéantissement ». Dernier album avec Erik Rutan (Hate Eternal, Cannibal Corpse, grand producteur de gros son devant l’éternel), c’est aussi un album du changement avec des tempi plus lents.

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Le meilleur album de SFU depuis Maximum Violence, d’après le magazine Decibel, c’est peu dire. Avant l’accouchement de son petit frère Undead, voilà un album qui va vous en faire voire de toutes les couleurs. Du très lourd avec « Frozen at the Moment of Death » , « 18 Days » ou « Blood on my Hands », du rouleau compresseur avec « Formaldehyde » ou « Delayed Combustion Device », des morceaux presque rock, comme « Reckless » ou « Missing Victims », et un final tout en sombritude avec « Depths of Depravity », la bande à Chris Barnes ne se départit pourtant pas d’une certaine musicalité, et si l’on n’est pas allergique aux growls d’outre-tombe, on ne peut qu’apprécier le morceau de bravoure. Du lourd. Du très très lourd.

Tracklist

  1. Frozen at the Moment of Death
  2. Formaldehyde
  3. 18 Days
  4. Molest Dead
  5. Blood on my Hands
  6. Missing Victims
  7. Reckless
  8. Near Death Experience
  9. Delayed Combustion Device
  10. The Scar
  11. Vampire Apocalypse
  12. Depths of Depravity

Discographie

  • 1995 – Haunted
  • 1997 – Warpath
  • 1999 – Maximum Violence
  • 2000 – Graveyard Classics
  • 2001 – True Carnage
  • 2003 – Bringer of Blood
  • 2004 – Graveyard Classics 2
  • 2005 – 13
  • 2007 – Commandment
  • 2008 – Death Rituals
  • 2010 – Graveyard Classics 3
  • 2012 – Undead
  • 2013 – Unborn
  • 2015 – Crypt of the Devil
  • 2016 – Graveyard Classics IV: The Number of the Priest
  • 2017 – Torment
  • 2020 – Nightmares of the Decomposed

Gojira – Fortitude

Publié: 4 novembre 2021 dans Tympan Heureux
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Voilà l’album qui a tant fait parler de lui, le fameux, celui dont la France est fière, où le combo landais s’érige en VRP de la scène métal française aux quatre coins du monde.

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Gojira – L’Enfant Sauvage

Publié: 1 juillet 2021 dans Tympan Heureux
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Nos frenchies Duplantier & Cie continuent dans la lancée de The Way of All Flesh, avec un album eco-friendly.

« Explosia » en guise d’intro est bien énervé et nous amène à un « Enfant Sauvage » plus détendu avec une tension en suspens. « The Axe » nous envoie de la double-pédale en veux-tu en voilà, quand « Liquid Fire » coule sans temps morts.

« The Wild Healer » est une pause instrumentale bien méritée, mais curieusement synthétique. On aurait préféré de la guitare acoustique par exemple.

On reprend le combat avec « Planned Obsolescence », rugueux à souhait, avant un « Mouth of Kala » plus soft, mais pas trop quand même.

« The Gift of Guilt » nous approche en douceur avant d’accélérer peu à peu.

« Pain is a Master » se veut inquiétant pour nous entraîner ensuite dans une spirale infernale. Heureusement les morceaux concluants que sont « Born in Winter » et « The Fall » nous montrent une facette plus douce du combo landais.

Personnellement j’ai un peu de mal avec les voix qui s’entremêlent de Gojira, et qui, je trouve, apportent une certaine monotonie à l’ensemble. Reconnaissons cependant le talent et l’énergie du groupe à avoir tiré leur épingle du jeu !

Tracklist

  1. Explosia
  2. L’Enfant Sauvage
  3. The Axe
  4. Liquid Fire
  5. The Wild Healer
  6. Planned Obsolescence
  7. Mouth Of Kala
  8. The Gift Of Guilt
  9. Pain Is A Master
  10. Born In Winter
  11. The Fall

Discographie

  • 2001 – Terra Incognita
  • 2003 – The Link
  • 2005 – From Mars to Sirius
  • 2008 – The Way of all Flesh
  • 2012 – L’Enfant Sauvage
  • 2016 – Magma
  • 2021 – Fortitude

Ayant été gentiment remercié par Cannibal Corpse après The Bleeding, Chris Barnes put enfin se jeter corps et âme dans son propre groupe Death & Gore. Et bien que les capacités vocales du growler soient moindre que celles de George « Corpsegrinder » Fisher, et donc peut lasser assez vite, on peut dire que Six Feet Under (SFU pour les intimes) a mené son petit bonhomme de chemin l’air de rien.

Découvert sur le tard, j’y ai trouvé un côté « death’n’roll » qui peut parfois manquer au cadavre cannibale. On aura donc droit à de sacrés riffs, à des morceaux qui donnent envie de bouger le postérieur, malgré quelques faux pas qu’on dirait purement commercial (la blague de Grraveyard Classics 2 qui couvre l’intégralité du Back in Black d’AC/DC ? La pochette monstrueuse de Bringer of Blood ? Le monotone Death Rituals ?)

Enfin, bref, ici, que du bon, du lourd, ça groove et ça growle à tous les étages. « Neuro Osmosis » commence en douceur pour nous écraser à l’aide d’un rouleau à compresseur de putrescence. « Prophecy » est plus rentre dedans, plus traditionnel dans ses riffs death et sa double pédale. « Zombie Blood Curse » donne envie d’appuyer sur l’accélérateur, ça pourrait être du Rob Zombie. « Decapitate » perturbe sur le léger décalage entre la voix et la guitare, mais reste dans la sombritude.

Les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas, tantôt groovy, tantôt étranges, mais toujours dans le bon goût propre à SFU ! On retiendra « Psychosis » avec ses 3 accords dignes d’un apprenti gratte-cordes avant de partir dans une technicité un peu plus poussée.

Bref, rien à jeter dans cet Unborn, surtout pas le bébé avec l’eau du bain.

Tracklist

  1. Neuro Osmosis
  2. Prophecy
  3. Zombie Blood Curse
  4. Decapitate
  5. Incision
  6. Fragment
  7. Alive to Kill You
  8. The Sinister Craving
  9. Inferno
  10. Psychosis
  11. The Curse of the Ancients

Discographie

  • 1995 – Haunted
  • 1997 – Warpath
  • 1999 – Maximum Violence
  • 2000 – Graveyard Classics
  • 2001 – True Carnage
  • 2003 – Bringer of Blood
  • 2004 – Graveyard Classics 2
  • 2005 – 13
  • 2007 – Commandment
  • 2008 – Death Rituals
  • 2010 – Graveyard Classics 3
  • 2012 – Undead
  • 2013 – Unborn
  • 2015 – Crypt of the Devil
  • 2016 – Graveyard Classics IV: The Number of the Priest
  • 2017 – Torment
  • 2020 – Nightmares of the Decomposed

C’est tout les italiens ça : tout dans le grandiloquent, le baroque, l’excès. Et les pérugins de Fleshgod Apocalypse ne dérogent pas à la règle. Non contents de fourbir un death technique et carré, ils l’enrobent avec du piano à queue, du synthé, des cordes.

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Bloodbath est un supergroupe suédois qui fournit à son auditeur son content de swedeath. Bloqués dans les années 90 pour notre plus grand bonheur, ils prodiguent un son crasseux et putride qui ne laisse aucune place au répit.

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